ARCEO E.34519 C.A233 en résidence de création

27.10.2017

Du 30 octobre au 6 novembre, la Briqueterie accueille la Cie Sociétés Accidentelles en résidence de création.

Durant cette période, la compagnie niçoise poursuivra ses recherches autour du spectacle de théâtre dansé "ARCEO E.34519 C.A233". Le résultat de ce temps de création sera présenté publiquement à l'occasion d'une journée de sortie de résidence
le lundi 6 novembre à 15h et 19h à la Briqueterie.

En latin ARCEO signifie à la fois «contenir», «enfermer» et «tenir écarté».
Le double-sens de cette définition guide les artistes dans leurs recherche, les amenant à s'interroger sur ses enjeux.

À travers une écriture dramatique, chorégraphique et sonore, la compagnie explore les notions d'enfermement, de contrôle et de discipline.
Une exploration enfermement mental autant que corporel, de l'exclusion sociale jusqu'à la folie.

Dans cette optique, la méthode consiste à jouer avec la répétition, jusqu’à l’absurde, des gestes et des mots qui nous façonnent, souvent à notre insu.

ARCEO E.34519 C.A233 en résidence de création

Écriture et mise en scène : Géraldine Mercier
Dramaturgie : Nacime Zemmel
Chorégraphie : Julia Berrocal
Création sonore et musicale : Claire Gapenne, Romain Simon, Julien Mélique, Simon Léopold, Hubert Barrion
Création lumières : Aurore Leduc
Création costumes : Lika Guillemot
Scénographie : Aurore Leduc, Lika Guillemot et Géraldine Mercier
Avec : Julia Berrocal, Claire Gapenne, Romain Simon, Julien Mélique, Simon Léopold, Hubert Barrion.

En résonance avec le travail de la compagnie, Bérangère Lefranc expose son interprétation de la "Vénus à son miroir", une huile sur toile de Diego Velàzquez.
Pour ce faire, Bérangère expose une série de 38 reproductions de cette œuvre sur des toiles à canevas qu'elle a collectées.

"Dans le tableau de Velàzquez, Venus à son miroir, le reflet de la déesse de la beauté ne semble pas en harmonie avec le corps de dos. Le visage est dans la pénombre, il paraît plus sombre, plus ingrat et plus âgé que la silhouette nue ne le laisse supposer."

Sur les toiles à canevas, le visage de Vénus perd encore de sa netteté. C'est donc à celui ou celle qui le contemple que revient le soin de se l'imaginer. Il s'avère que les reconstitutions imaginaires de ce visage répondent souvent fidèlement à l'œuvre originale de Velàzquez.

Renseignements et réservations au 03 22 95 12 95 ou à assobriketcom@gmail.com
+ d'infos sur le site de la Compagnie Sociétés Accidentelles