Vidéo réalisée par William Quenum
positionnés autour. Les rails, les quais, le disque, les bâtiments des dépôts en forme de rotonde sont dessinés si possible en échelle 1:1. Les dessins s'étendront sur les murs, là où la configuration du lieu d'exposition le permettra. Ce plan sera matérialisé principalement avec des bandes adhésives.
Y trouveront alors place des éléments représentatifs de l'atmosphère des lieux en 1987 : vitres cassées traversées par des branches d'arbres, des morceaux de ferraille, matériels cassés et abandonnés, objets devenus fétiches de la performance (robe noire, fer à repasser, pot en cuivre. Ces objets font échos à des photos d'époques, certaines agrandies et développées sur tissu, d'autres diffusées sur des moniteurs.
Des haut-parleurs de récupération installés dans des bidons, des pots, sont disposés un peu partout. Une partie diffuse des sons enregistrés sur place il y a 20 ans. Les sons avaient alors été créés avec les objets trouvés sur place, des moteurs, des outils ou engins à destination mystérieuse et rendus méconnaissables. Les autre hauts-parleurs diffusent des enregistrements de sons et fragments de texte créés en 2009 spécifiquement pour cette installation. Le reste de l'habillage sonore est assuré par des frottements et chocs acoustiques générés par des objets divers mis en mouvement par des petits moteurs basse-tension.
L'ensemble de cette installation est mise en oeuvre par Guido Huebner et deux de ses collaborateurs de l'époque et encore en activité : Isabelle Chemin (Grasse FR) et Rainer Frey (Berlin DE), ainsi qu'avec l'aide des membres actuels de DSM.